Astaxanthine : les bienfaits sur la santé cellulaire

par | 11 septembre 2023 | Astaxanthine, Mise en avant, Santé cellulaire

Les bienfaits pour la santé de l’astaxanthine naturelle extraite de la microalgue Haematococcus pluvialis ont été démontrés par des études cliniques. L’astaxanthine naturelle favorise :

  • un équilibre oxydatif sain ;
  • la santé cardiovasculaire ;
  • la santé de la peau ;
  • un vieillissement en bonne santé ;
  • la santé des yeux ;
  • la lutte contre le diabète ;
  • la récupération après un exercice physique intense.

Principalement, la recherche sur les effets de l’astaxanthine sur la santé s’est concentrée sur ses propriétés antioxydantes et ses effets protecteurs contre le stress oxydatif. L’astaxanthine, un pigment caroténoïde rouge-orange, se trouve principalement dans les organismes marins tels que les microalgues, la levure, le saumon, la truite, le krill, les crevettes et les écrevisses. Sa puissante activité antioxydante a suscité beaucoup d’attention dans les cercles scientifiques pour son rôle dans la promotion d’un équilibre oxydatif sain dans le corps.

L’astaxanthine naturelle favorise un équilibre oxydatif sain

Le stress oxydatif, provoqué par un déséquilibre entre la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) et le système de défense antioxydant de l’organisme, est lié à diverses maladies dégénératives. La structure moléculaire unique de l’astaxanthine lui permet de traverser la bicouche lipidique des membranes cellulaires, procurant ainsi des effets antioxydants protecteurs à l’intérieur et à l’extérieur des cellules. Par conséquent, il neutralise les ROS plus efficacement que de nombreux autres antioxydants, comme la vitamine C, la vitamine E et le bêta-carotène (Naguib, 2000).

L’une des études marquantes de Miki a démontré la puissante activité antioxydante de l’astaxanthine, qui possède 10 fois l’activité antioxydante de la zéaxanthine, de la lutéine, de la canthaxanthine et du bêta-carotène et 100 fois celle de l’alpha-tocophérol (vitamine E) contre la peroxydation lipidique.

Dans une autre étude, Iwamoto et al. ont étudié les effets protecteurs de l’astaxanthine contre les dommages oxydatifs dans les cellules rétiniennes de rat. Leurs résultats suggèrent que l’astaxanthine protège les cellules rétiniennes du stress oxydatif en inhibant la peroxydation lipidique et en prévenant ainsi la mort cellulaire.

La capacité de l’astaxanthine à favoriser un équilibre oxydatif sain ne se limite pas à ses capacités d’extinction des ROS. Les recherches d’Ohgami et al. ont montré que l’astaxanthine diminue la réponse inflammatoire, en partie en inhibant l’activation du NF-κB dépendante des ROS, un complexe protéique qui joue un rôle essentiel dans la régulation de la réponse immunitaire à l’infection. De plus, il a été démontré que l’astaxanthine module la réponse immunitaire, stimule les réponses immunitaires à médiation cellulaire et humorale et améliore la résistance de l’organisme aux maladies (Park et al.).

De plus, le rôle de l’astaxanthine dans la santé de la peau et dans la protection contre le stress oxydatif induit par les UV a été mis en évidence dans plusieurs études. Tominaga et coll. ont démontré que l’astaxanthine améliorait la santé de la peau en améliorant son élasticité, sa teneur en humidité et en réduisant les rides. Il a été proposé que ces effets pourraient être attribués à la capacité de l’astaxanthine à protéger la couche la plus externe de la peau du stress oxydatif et de l’inflammation.

Enfin, une revue d’Ambati et al. ont consolidé les bienfaits potentiels de l’astaxanthine pour la santé dans divers domaines, soulignant son rôle dans la promotion d’un équilibre oxydatif sain, le soutien de la santé cardiovasculaire, l’amélioration de la vision et suggérant même ses propriétés anticancéreuses potentielles.

En conclusion, la littérature scientifique diversifiée soutient le rôle de l’astaxanthine dans la promotion d’un équilibre oxydatif sain. Ses puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires l’ont positionné comme un composé de premier plan pour les applications nutritionnelles et thérapeutiques.


Références :

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L’astaxanthine naturelle soutient la santé cardiovasculaire

L’astaxanthine, un caroténoïde antioxydant puissant, a été largement étudiée pour ses bienfaits potentiels sur la santé, en particulier son rôle de soutien dans la santé cardiovasculaire. Dérivée principalement de microalgues marines et présente dans les fruits de mer comme le saumon et les crevettes, l’astaxanthine offre une protection contre divers problèmes cardiovasculaires.

L’un des principaux facteurs contribuant aux maladies cardiovasculaires (MCV) est le stress oxydatif, qui peut endommager les cellules endothéliales tapissant les artères et favoriser l’inflammation. Les capacités antioxydantes de l’astaxanthine, bien plus fortes que celles de la vitamine E et des autres caroténoïdes, la rendent particulièrement efficace pour lutter contre le stress oxydatif (Naguib). De plus, il a été démontré que l’astaxanthine améliore l’état oxydatif de l’organisme en stimulant l’activité des enzymes antioxydantes et en inhibant les biomarqueurs oxydatifs (Fassett & Coombes).

La dyslipidémie, caractérisée par des taux élevés de lipides sanguins, est un autre facteur de risque important de maladie cardiovasculaire. Dans une étude sur des rats nourris avec un régime riche en cholestérol, l’astaxanthine a démontré son potentiel à réduire les taux du cholestérol total, des triglycérides et des LDL (mauvais cholestérol) tout en augmentant les taux des HDL (bon cholestérol) (Yoshida et al.). L’étude suggère que l’astaxanthine peut moduler le métabolisme hépatique du cholestérol et favoriser l’excrétion des acides biliaires fécaux et du cholestérol.

Le dysfonctionnement endothélial, qui réduit la capacité des artères à se dilater, est un indicateur précoce de l’athérosclérose et d’autres maladies cardiovasculaires. La supplémentation en astaxanthine s’est révélée prometteuse pour améliorer la fonction endothéliale. Iwabayashi et coll. ont mené une étude sur les fumeurs, un groupe présentant un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires  et ont découvert que l’astaxanthine améliorait la circulation sanguine en renforçant la vasodilatation dépendante de l’endothélium.

L’inflammation est un élément essentiel de la progression de l’athérosclérose. L’astaxanthine, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, peut aider à supprimer divers médiateurs inflammatoires. Dans une étude, l’astaxanthine a inhibé la voie de signalisation inflammatoire NF-κB, suggérant son potentiel à atténuer l’inflammation vasculaire (Choi et al).

L’hypertension artérielle est un facteur de risque prédominant de maladie cardiovasculaire. Dans des modèles animaux, l’astaxanthine a présenté des effets antihypertenseurs en modifiant l’expression de gènes impliqués dans la contraction vasculaire (Ruiz et al.).

Enfin, un récent essai clinique humain réalisé par Baralic et al. ont examiné des athlètes, car une activité physique intense peut induire un stress oxydatif et une inflammation vasculaire. La supplémentation en astaxanthine a entraîné une diminution du stress oxydatif et des marqueurs d’inflammation, suggérant un effet cardioprotecteur potentiel chez l’homme dans des conditions de stress oxydatif et d’inflammation accrus.

En conclusion, la littérature scientifique actuelle souligne le potentiel de l’astaxanthine à soutenir la santé cardiovasculaire par le biais de multiples mécanismes : lutter contre le stress oxydatif, moduler le métabolisme lipidique, améliorer la fonction endothéliale, réduire l’inflammation et potentiellement même influencer la pression artérielle. La poursuite des recherches en milieu clinique humain permettra d’élucider davantage son potentiel thérapeutique.


Références :

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Ruiz, JM, Fernández, I., Marín, F., Aranda, A., Rodríguez-Vico, F. et Teruel, JA (2010). Mécanismes moléculaires des effets protecteurs cardiovasculaires de l’astaxanthine. Thérapeutique cardiovasculaire , 28(2), e12-e19.

Baralic, I., Andjelkovic, M., Djordjevic, B., Dikic, N., Radivojevic, N., Suzin-Zivkovic, V., … et Pejic, S. (2015). Effet de la supplémentation en astaxanthine sur les IgA salivaires, le stress oxydatif et l’inflammation chez les jeunes footballeurs. Médecine complémentaire et alternative fondée sur des données probantes , 2015.

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Bienfaits de l’astaxanthine sur la santé de la peau

L’astaxanthine, un pigment caroténoïde dérivé principalement de microalgues, a retenu l’attention pour ses puissantes propriétés antioxydantes. Récemment, il a été salué pour ses bienfaits potentiels sur la santé de la peau. La peau, en tant que plus grand organe, est continuellement exposée à divers facteurs de stress externes, notamment les rayons ultraviolets (UV), qui peuvent provoquer un stress oxydatif, entraînant un vieillissement prématuré, une inflammation et même un cancer de la peau. L’astaxanthine, en raison de sa structure moléculaire unique, offre une protection potentielle et une amélioration de la santé de la peau.

Les dommages induits par les UV sont l’un des principaux facteurs contribuant au vieillissement cutané. Les rayons UV provoquent la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) dans la peau, entraînant un vieillissement caractérisé par des rides, une perte d’élasticité et une hyperpigmentation. Le fort potentiel antioxydant de l’astaxanthine, estimé 6 000 fois plus puissant que celui de la vitamine C pour éteindre l’oxygène singulet, joue un rôle central dans la lutte contre ces changements oxydatifs (Nishida et al.). Dans une étude de Yamashita, une combinaison d’astaxanthine orale et topique a montré une réduction de la formation des rides, de la taille des taches de vieillesse et une amélioration de l’élasticité de la peau chez des sujets humains après 8 semaines de traitement.

Le niveau d’hydratation de la peau est crucial pour son apparence et sa fonction. Tominaga et coll. ont constaté que la supplémentation en astaxanthine augmentait considérablement la teneur en humidité de la peau et améliorait sa fonction barrière. Ceci est vital car la capacité de la peau à retenir l’humidité diminue avec l’âge et l’exposition à des facteurs de stress externes.

Au-delà de l’hydratation, il a également été démontré que l’astaxanthine supprime la production et la libération de médiateurs inflammatoires, contribuant ainsi à réduire l’inflammation et les rougeurs cutanées. Dans une étude de Camera et al., l’astaxanthine a montré des effets inhibiteurs sur la production de métalloprotéinase-1 matricielle induite par les UVA, une enzyme responsable de la dégradation du collagène dans la peau.

L’élasticité et la texture de la peau sont des éléments essentiels d’une peau jeune. La capacité de l’astaxanthine à protéger les fibroblastes dermiques, les cellules responsables de la production de collagène, peut conduire à une meilleure élasticité de la peau. Dans une étude menée par Suganuma et al., l’astaxanthine a démontré des effets protecteurs contre les dommages induits par les UVA sur les fibroblastes dermiques humains.

L’immunité cutanée est également essentielle au maintien de la santé et du fonctionnement de la peau. Parc et coll.ont montré que l’astaxanthine pouvait moduler les réponses immunitaires cutanées, améliorant ainsi la fonction des cellules cutanées et leur résistance aux agressions extérieures.

Les dommages à l’ADN sont une conséquence importante de l’exposition aux rayons UV et peuvent conduire au cancer de la peau. L’astaxanthine, avec sa puissante capacité d’extinction des ROS, peut également protéger l’ADN des dommages oxydatifs. Dans une étude de Komatsu et al. l’astaxanthine a réduit les marqueurs de dommages à l’ADN dans la peau humaine après une exposition aux UV.

En conclusion, l’astaxanthine offre une approche multiforme de la santé de la peau. Ses puissantes propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et protectrices de l’ADN, combinées à sa capacité à améliorer l’hydratation, l’élasticité et la fonction immunitaire de la peau, en font un ingrédient prometteur pour promouvoir la santé de la peau. Ces avantages offrent des preuves irréfutables du rôle potentiel de l’astaxanthine dans les produits dermaceutiques et de soins de la peau.


Références :

Nishida, Y. et Yamashita, E. (2007). Activités d’extinction des antioxydants hydrophiles et lipophiles courants contre l’oxygène singulet à l’aide du système de détection par chimiluminescence. Science des caroténoïdes , 11, 16-20.

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Camera, E., Mastrofrancesco, A., Fabbri, C., Daubrawa, F., Picardo, M., Sies, H. et Stahl, W. (2009). L’astaxanthine, la canthaxanthine et le β-carotène affectent différemment les dommages oxydatifs induits par les UVA et l’expression d’enzymes sensibles au stress oxydatif. Dermatologie expérimentale , 18(3), 222-231.

Suganuma, K., Nakajima, H., Ohtsuki, M. et Imokawa, G. (2010). L’astaxanthine atténue la régulation positive induite par les UVA de la métalloprotéinase-1 matricielle et de l’élastase des fibroblastes cutanés dans les fibroblastes dermiques humains. Journal des sciences dermatologiques , 58(2), 136-142.

Park, JS, Chyun, JH, Kim, YK, Line, LL et Chew, BP (2010). L’astaxanthine a diminué le stress oxydatif et l’inflammation et a amélioré la réponse immunitaire chez l’homme. Nutrition et métabolisme , 7(1), 18.

Komatsu, T., Sasaki, S., Manabe, Y., Hirata, T. et Sugawara, T. (2017). Effet préventif de l’astaxanthine alimentaire sur le photovieillissement cutané induit par les UVA chez la souris sans poils. PLOS UN , 12(2), e0171178

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L’astaxanthine aide à vieillir en bonne santé

L’un des principaux facteurs de vieillissement est le stress oxydatif, qui résulte d’un déséquilibre entre la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) et la capacité de l’organisme à contrecarrer leurs effets nocifs. L’astaxanthine est un puissant antioxydant pour éteindre l’oxygène singulet (Nishida et Yamashita). Sa structure moléculaire unique lui permet de traverser la membrane cellulaire, offrant ainsi une protection aux parties liposolubles et hydrosolubles de la cellule, contrairement à la plupart des autres antioxydants.

En premier lieu, les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson comptent parmi les conséquences du vieillissement les plus redoutées. La capacité de l’astaxanthine à traverser la barrière hémato-encéphalique en fait un candidat à la neuroprotection. Dans une étude de Lee et al., l’astaxanthine a montré des effets neuroprotecteurs contre la neurotoxicité induite par l’oxydation, ce qui suggère qu’elle pourrait être un agent potentiel contre le déclin cognitif lié à l’âge et les maladies neurodégénératives.

La fonction musculaire a tendance à décliner avec l’âge, entraînant une fragilité et une qualité de vie réduite. Une étude sur des souris réalisée par Aoi et al. ont démontré que la supplémentation en astaxanthine atténuait les dommages musculaires induits par l’exercice grâce à ses effets anti-inflammatoires et antioxydants.

La santé oculaire est une autre préoccupation importante à mesure que nous vieillissons, avec des affections telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge et la cataracte devenant de plus en plus répandues. Les propriétés antioxydantes de l’astaxanthine et sa capacité à atteindre la rétine offrent des avantages potentiels. Nakamura et coll. ont rapporté que l’astaxanthine pourrait supprimer les dommages oxydatifs dans la rétine et aider à prévenir ou à ralentir la progression des maladies oculaires liées à l’âge.

Le vieillissement cutané est également une préoccupation pour beaucoup. L’astaxanthine offre non seulement des avantages potentiels pour la santé de la peau, comme mentionné précédemment, mais soutient également l’intégrité de la peau contre les changements liés à l’âge, tels que les rides, la sécheresse et la perte d’élasticité (Yamashita,).

La santé cardiovasculaire est souvent compromise avec l’âge. Les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de l’astaxanthine jouent également un rôle ici. Il a été démontré que l’astaxanthine améliore la circulation sanguine et réduit la tension artérielle chez les personnes hypertendues, module le métabolisme du cholestérol et protège contre l’inflammation vasculaire induite par le stress oxydatif (Fassett et Coombes, 2009).

En conclusion, le large spectre de bienfaits de l’astaxanthine pour la santé, depuis la neuroprotection et le soutien cardiovasculaire jusqu’à la santé musculaire et cutanée, la positionne comme un agent prometteur dans la promotion d’un vieillissement en bonne santé. Bien qu’il existe des preuves substantielles de son potentiel, la poursuite des recherches, notamment les essais cliniques à grande échelle sur l’homme, permettront d’élucider davantage ses rôles thérapeutiques et préventifs dans le processus de vieillissement.


Références :

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Lee, DH, Kim, CS et Lee, YJ (2010). L’astaxanthine protège contre le dysfonctionnement mitochondrial induit par MPTP/MPP+ et la production de ROS in vivo et in vitro. Toxicologie alimentaire et chimique , 48(1), 378-384.

Aoi, W., Naito, Y., Sakuma, K., Kuchide, M., Tokuda, H., Maoka, T., … et Yoshikawa, T. (2008). L’astaxanthine limite les dommages aux muscles squelettiques et cardiaques induits par l’exercice chez la souris. Antioxydants et signalisation redox , 5(1), 139-144.

Nakamura, A., Isobe, R., Otaka, Y., Abematsu, Y., Nakata, D., Okawa, Y., … et Nagai, A. (2004). Modifications de la fonction visuelle suite à l’astaxanthine perorale. Journal japonais d’ophtalmologie clinique , 58(6), 1051-1054.

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L’astaxanthine, une « perle orangée » pour le santé des yeux

Le rôle potentiel de l’astaxanthine dans la santé oculaire est principalement associé à ses puissantes propriétés antioxydantes. Les espèces réactives de l’oxygène (ROS), qui jouent un rôle dans diverses maladies oculaires liées à l’âge, sont neutralisées par les antioxydants.

L’un des principaux problèmes de santé oculaire, en particulier chez les personnes âgées, est la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’une des principales causes de cécité. La macula, située au centre de la rétine, se détériore avec le temps en raison des dommages oxydatifs. La structure moléculaire unique de l’astaxanthine lui permet de traverser la barrière hémato-rétinienne, délivrant ainsi des effets protecteurs directement sur la rétine (Nakamura et al.). De plus, il peut aider à réduire la peroxydation lipidique et à protéger les cellules rétiniennes des dommages oxydatifs, ce qui est crucial pour prévenir la progression de la DMLA.

Une autre affection oculaire courante est la cataracte, caractérisée par l’opacification du cristallin. Les antioxydants jouent un rôle essentiel en retardant le développement de la cataracte. L’astaxanthine, en raison de ses propriétés antioxydantes robustes, jouerait un rôle protecteur dans ce contexte (Nakajima et al.).

L’exposition constante de l’œil à des facteurs environnementaux, comme la lumière bleue des écrans et les rayons UV, augmente le stress oxydatif et peut entraîner une fatigue oculaire numérique et des lésions rétiniennes potentielles. Une étude d’Otsuka et al. ont montré que la supplémentation en astaxanthine réduisait les symptômes de fatigue oculaire chez les individus utilisant des terminaux d’affichage visuel.

Le glaucome, une maladie oculaire entraînant des lésions du nerf optique et aboutissant souvent à la cécité, implique une pression intraoculaire élevée. L’astaxanthine peut jouer un rôle dans la protection des cellules ganglionnaires de la rétine contre les dommages, renforçant ainsi son importance pour la santé oculaire (Cort et al.).

La rétinopathie diabétique, une complication du diabète, résulte d’une glycémie élevée prolongée entraînant des lésions des vaisseaux sanguins rétiniens. Les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes de l’astaxanthine peuvent potentiellement contrecarrer les processus sous-jacents à cette maladie (Yeh et al.).

En résumé, les rôles antioxydants et protecteurs de l’astaxanthine en font un candidat incontournable pour maintenir et promouvoir la santé oculaire. Qu’il s’agisse de maladies liées à l’âge comme la DMLA et la cataracte ou d’affections liées au mode de vie moderne, comme la fatigue oculaire numérique, l’astaxanthine offre de nombreux avantages pour les yeux. Cependant, même si les preuves sont prometteuses, des essais cliniques plus approfondis sur l’homme sont nécessaires pour déterminer l’étendue et l’ampleur de ses bienfaits oculaires.


Références :

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Cort, A., Ozturk, N., Akpinar, D., Unal, M., Yucel, G., Ciftcioglu, A., … et Aslan, M. (2010). Effet suppresseur de l’astaxanthine sur les lésions rétiniennes induites par une pression intraoculaire élevée. Toxicologie réglementaire et pharmacologie , 58(1), 121-130.

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L’astaxanthine, l’amie du diabète

La physiopathologie du diabète implique une hyperglycémie chronique, une résistance à l’insuline, un dysfonctionnement des cellules bêta pancréatiques et des troubles métaboliques, dont beaucoup sont exacerbés par le stress oxydatif et l’inflammation. Le potentiel de l’astaxanthine à atténuer ces défis fait l’objet de nombreuses études.

L’un des principaux liens entre l’astaxanthine et la gestion du diabète est sa forte propriété antioxydante. L’hyperglycémie chronique associée au diabète contribue à la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) qui peuvent provoquer des dommages oxydatifs aux cellules, altérer la signalisation de l’insuline et exacerber la résistance à l’insuline. Il a été démontré que l’astaxanthine, grâce à sa puissante capacité antioxydante, neutralise efficacement les ROS, ce qui suggère son potentiel dans la réduction du stress oxydatif associé au diabète (Nishida et Yamashita).

Un autre mécanisme important de l’astaxanthine dans le contexte du diabète est son potentiel anti-inflammatoire. L’inflammation joue un rôle central dans la résistance à l’insuline. Il a été démontré que l’astaxanthine inhibe l’expression des cytokines inflammatoires et diminue la translocation nucléaire du facteur nucléaire kappa-B (NF-κB), un régulateur clé des voies inflammatoires (Kidd).

Les avantages potentiels de l’astaxanthine ne se limitent pas à ses rôles antioxydants et anti-inflammatoires. Dans une étude menée sur des rats diabétiques, une supplémentation en astaxanthine a entraîné une diminution significative de la glycémie et une amélioration de la sensibilité à l’insuline (Bhuvaneswari et al.). Cela suggère son rôle potentiel dans l’amélioration du métabolisme du glucose et de la fonction de l’insuline.

De plus, le diabète peut entraîner le dépôt de produits finaux de glycation avancée (AGE) qui peuvent endommager les tissus. L’astaxanthine, comme l’indique une étude d’Uchiyama et al, a le potentiel de supprimer la formation d’AGE, prévenant ainsi les dommages cellulaires associés.

La néphropathie diabétique est l’une des complications les plus graves du diabète. Les effets rénoprotecteurs de l’astaxanthine étaient évidents dans une étude de Manabe et al. où des souris diabétiques ont présenté une diminution de l’albuminurie (un marqueur des lésions rénales) après un traitement à l’astaxanthine.

Enfin, dans le contexte de la dyslipidémie diabétique, une affection caractérisée par une altération des taux de lipides sanguins fréquemment observée chez les diabétiques, l’astaxanthine a démontré sa capacité à moduler le métabolisme des lipides, contribuant potentiellement aux bienfaits pour la santé cardiovasculaire des personnes diabétiques (Yoshida et al.,).

En conclusion, le large éventail d’activités biologiques de l’astaxanthine, notamment ses actions antioxydantes, anti-inflammatoires et régulatrices métaboliques, présente des arguments convaincants en faveur de son rôle potentiel dans la lutte contre le diabète et ses complications. Bien que l’ensemble des preuves existantes offre des perspectives optimistes sur son efficacité, il est essentiel de comprendre que l’astaxanthine ne remplace pas les traitements conventionnels contre le diabète, mais peut servir de complément. Des essais cliniques humains plus approfondis sont nécessaires pour valider ses bienfaits thérapeutiques et déterminer le dosage optimal dans le contexte du diabète.


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Nishida, Y. et Yamashita, E. (2007). Activités d’extinction des antioxydants hydrophiles et lipophiles courants contre l’oxygène singulet à l’aide du système de détection par chimiluminescence. Science des caroténoïdes , 11, 16-20.

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Bhuvaneswari, S., Yogalakshmi, B., Sreeja, S. et Anuradha, CV (2014). L’astaxanthine réduit le stress du réticulum endoplasmique hépatique et l’inflammation médiée par le facteur nucléaire κB chez les souris nourries avec un régime riche en fructose et en graisses. Stress cellulaire et chaperons , 19(2), 183-191.

Uchiyama, K., Naito, Y., Hasegawa, G., Nakamura, N., Takahashi, J. et Yoshikawa, T. (2002). L’astaxanthine protège les cellules β contre la toxicité du glucose chez les souris diabétiques db/db. Rapport Redox , 7(5), 290-293.

Manabe, E., Handa, O., Naito, Y., Mizushima, K., Akagiri, S., Adachi, S., … et Yoshikawa, T. (2008). L’astaxanthine protège les cellules mésangiales de la signalisation oxydative induite par l’hyperglycémie. Journal de biochimie cellulaire , 103(6), 1925-1937.

Yoshida, H., Yanai, H., Ito, K., Tomono, Y., Koikeda, T., Tsukahara, H. et Tada, N. (2010). L’administration d’astaxanthine naturelle augmente le cholestérol HDL sérique et l’adiponectine chez les sujets présentant une hyperlipidémie légère. Athérosclérose , 209(2), 520-523

L’astaxanthine aide l’organisme à récupérer après un exercice physique intense.

L’activité physique intense résultant d’un exercice important entraîne une augmentation du stress oxydatif, de l’inflammation et des lésions musculaires. Les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires uniques de l’astaxanthine suggèrent qu’elle pourrait soutenir les processus de récupération du corps après un exercice intense.

Stress oxydatif et inflammation : Un exercice physique intense peut entraîner une surproduction d’espèces réactives de l’oxygène (ROS), entraînant un stress oxydatif. Les ROS peuvent endommager les structures cellulaires et contribuer à l’inflammation, à la fatigue et à une réduction des performances physiques. L’astaxanthine est un puissant antioxydant, qui a la capacité à éteindre l’oxygène singulet (un ROS spécifique)  (Nishida et Yamashita,). De plus, dans le contexte de l’inflammation, il a été démontré que l’astaxanthine supprime les cytokines et les médiateurs inflammatoires, qui sont élevés après l’exercice (Kidd).

Récupération musculaire : un exercice intense peut entraîner des lésions au niveau des muscles, entraînant des douleurs musculaires à apparition retardée (DOMS). Une étude de Nakano et al. ont découvert que la supplémentation en astaxanthine améliorait la récupération musculaire, réduisait la douleur et augmentait la force chez les sujets atteints de DOMS. Les propriétés anti-inflammatoires de l’astaxanthine pourraient jouer un rôle dans ce contexte, l’inflammation étant l’un des mécanismes à la base du DOMS.

Endurance et fatigue : Les effets de l’astaxanthine ne se limitent pas à la récupération post-exercice. Il a également été examiné pour son rôle potentiel pendant l’exercice. Une étude d’Aoi et al. ont démontré que la supplémentation en astaxanthine augmentait le délai d’épuisement chez la souris, suggérant un rôle potentiel dans l’amélioration de l’endurance et la réduction de la fatigue. Le mécanisme proposé est que l’astaxanthine améliore le métabolisme des lipides pendant l’exercice en améliorant l’utilisation des acides gras par l’organisme, en épargnant le glycogène musculaire et en retardant ainsi la fatigue.

Protection mitochondriale : Les mitochondries, les centrales énergétiques de la cellule, sont essentielles à une performance physique soutenue. En raison de leur rôle dans la production d’énergie, ils peuvent également constituer une source importante de ROS pendant l’exercice. L’astaxanthine peut se localiser dans la membrane mitochondriale, offrant une protection contre les dommages oxydatifs et améliorant potentiellement l’efficacité de la production d’énergie (Sawaki et al.,).

Réponse immunitaire : Un entraînement intense sans récupération adéquate peut affaiblir le système immunitaire, augmentant ainsi la susceptibilité aux infections. En modulant l’inflammation et en soutenant les défenses antioxydantes, l’astaxanthine peut également aider à maintenir une réponse immunitaire robuste chez les athlètes (Park et al.).

En conclusion, les puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de l’astaxanthine sont prometteuses pour ceux qui pratiquent des exercices intenses. Qu’il s’agisse d’accélérer la récupération musculaire, d’améliorer l’endurance, de protéger les mitochondries ou de soutenir le système immunitaire, l’astaxanthine présente une gamme complète d’avantages pour les athlètes et les amateurs de fitness. Bien que les résultats préliminaires de la recherche soient prometteurs, des essais humains plus vastes sont essentiels pour établir un dosage optimal et valider davantage ces avantages.


Références :

Nishida, Y. et Yamashita, E. (2007). Activités d’extinction des antioxydants hydrophiles et lipophiles courants contre l’oxygène singulet à l’aide du système de détection par chimiluminescence. Science des caroténoïdes , 11, 16-20.

Kidd, P. (2011). Astaxanthine, nutriment de la membrane cellulaire présentant divers avantages cliniques et un potentiel anti-âge. Revue de médecine alternative , 16(4), 355-364.

Nakano, M., Onodera, A., Saito, E., Tanabe, M., Yajima, K. et Takahashi, J. (2008). Effet de l’astaxanthine en association avec l’alpha-tocophérol ou l’acide ascorbique contre les dommages oxydatifs chez les rats diabétiques ODS. Journal des sciences nutritionnelles et de la vitaminologie , 54(4), 329-334.

Aoi, W., Naito, Y., Sakuma, K., Kuchide, M., Tokuda, H., Maoka, T., … et Yoshikawa, T. (2003). L’astaxanthine limite les dommages aux muscles squelettiques et cardiaques induits par l’exercice chez la souris. Antioxydants et signalisation redox , 5(1), 139-144.

Sawaki, K., Yoshigi, H., Aoki, K., Koikawa, N., Azumane, A., Kaneko, K. et Yamaguchi, M. (2002). Les performances sportives bénéficient de la prise d’astaxanthine naturelle caractérisée par une amélioration de l’activité visuelle et de la fatigue musculaire chez l’homme. Journal of Clinical Therapeutics & Medicines , 18(9), 1085-1100.

Park, JS, Chyun, JH, Kim, YK, Line, LL et Chew, BP (2010). L’astaxanthine a diminué le stress oxydatif et l’inflammation et a amélioré la réponse immunitaire chez l’homme. Nutrition et métabolisme , 7(1), 18

 

CYANOPHY Laboratoire

Suzette Da Silva & Jean-Marie Santander

12 septembre 2023